«Écrivain du mystère des garçons, Gilles Sebhan devient peintre et ne change pas de sujet. Gueules de coulisses, visages brûlants, décombres d’enfance : le moindre de ses yeux provoque la stupéfaction. Au diable les toiles : voici des rencontres.Avec une exceptionnelle puissance graphique, sur les cendres du portrait mondain, l’artiste invente un genre nouveau – un genre bleu­gris : le portrait bandit. » Arthur Dreyfus

«En Égypte, je me souviens qu'il y a trois mille ans, chacun, outre le dieu de sa ville, vénérait son propre dieu chez lui, à la maison. Il y en avait des milliers, chacun pouvait choisir. Ched, par exemple, figuré sous la forme d'un jeune garçon chassant les animaux malfaisants. Il protégeait ainsi la maison des nuisibles, des venimeux. C'est ainsi que je vois les portraits des garçons de Gilles Sebhan. Nimbés de leur propre lumière, ce sont des dieux, ou des saints. Et ces portraits sont des icônes.» Alain Blottière